mardi 12 mai 2009

Discrimination des professeurs une émission sur RFI

Travailler dans un autre pays d’Europe

Regards croisés : Travailler dans un autre pays d’Europe

Le droit des européens à s’expatrier et exercer sa profession dans un autre pays de l’union est il toujours respecté ? En France, la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité a été saisie après que plusieurs jeunes enseignantes allemandes ou italiennes aient été licenciées et non titularisées.

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La page de l' émission du 11 mai

L’Italie Comme l’Afrique du Sud ?


Le député Matteo Salvini chef du groupe de la Ligue du Nord au conseil communal de Milan, vient de proposer, lors de la présentation des candidats de son parti pour les prochaines élections, de réserver des wagons du métropolitain aux seuls milanais. Il prend prétexte de l’insécurité que subiraient, d’après lui, les citoyens de sa ville, en particuliers les femmes, pour faire cette provocation.
Raffaella Piccinni, candidate du même parti pour les élections provinciales, préférait, elle, se « limiter » à des wagons réservés aux extra communautaires. ‘Cela serait plus sur » affirme- t’elle… Même principe d’apartheid; mais si l’un distingue entre milanais et les autres, l’une privilégie la distinction entre européens et non européens...

Réaction très dure même du Président de la chambre Gianfranco Fini” Une proposition de ce genre ne peut se faire parce qu’elle viole la Constitution et la dignité de la personne”.Paroles sévères, qui accompagnent le coeur des critiques issues non seulement de la gauche, qui dénonce le racisme de la Ligue, mais aussi du Pdl, principal parti de la majorité de droite.
Face aux attaques. Matteo Salvini recule mais sans se renier: Pour lui, il ne s’agit pas d’une mesure à portée immédiate, “ma mesure sera valable seulement dans une dizaine d’années, si les conditions de sécurité ne changent pas dans le métro” explique t-il.. “Et elle sera valable pour les milanais quelque soit leur race ou leur couleur.. Et ceux qui me critiquent n’ont jamais pris certaines lignes à risque. Qu’ils le fassent et ils changeront d’idée!” affirme le député de la Ligue.

jeudi 4 décembre 2008

La commission culture du COMITES


Il existe au sein du COMITES, une commission culture jeunesse et sport à laquelle vous pouvez écrire directement à l'adresse suivante afin de faire part de vos propositions ou de vos demandes :


commissionecultura.comitesparigi@yahoo.fr

Vous pouvez également assister aux réunions de la commission culture.

dimanche 26 octobre 2008

Firma per Roberto Saviano


Roberto Saviano è minacciato di morte dalla camorra, per aver denunciato le sue azioni criminali in un libro - "Gomorra" - tradotto e letto in tutto il mondo. E' minacciata la sua libertà, la sua autonomia di scrittore, la possibilità di incontrare la sua famiglia, di avere una vita sociale, di prendere parte alla vita pubblica, di muoversi nel suo Paese. Un giovane scrittore, colpevole di aver indagato il crimine organizzato svelando le sue tecniche e la sua struttura, è costretto a una vita clandestina, nascosta, mentre i capi della camorra dal carcere continuano a inviare messaggi di morte, intimandogli di non scrivere sul suo giornale, "Repubblica", e di tacere.
Lo Stato deve fare ogni sforzo per proteggerlo e per sconfiggere la camorra. Ma il caso Saviano non è soltanto un problema di polizia. E' un problema di democrazia. La libertà nella sicurezza di Saviano riguarda noi tutti, come cittadini.
Con questa firma vogliamo farcene carico, impegnando noi stessi mentre chiamiamo lo Stato alla sua responsabilità, perché è intollerabile che tutto questo possa accadere in Europa e nel 2008.


dimanche 5 octobre 2008

Tabassé et marqué

Traîné, arrêté, passé à tabac ; puis dénudé et humilié une fois arrivée au siège de la police municipale. Dépossédé aussi de ses droits, comme celui de passer un coup de téléphone chez lui. Et même dénigré: une fois relâché, sur l'enveloppe qui contenait le procès- verbal des charges qui lui étaient adressées (une enveloppe officielle de l a Commune de Parme, avec l'emblème de la ville) pas de nom ni de prénom mais la mention "Emmanuel, nègre", comme si la couleur de sa peau n'était pas un fait naturel mais un honte. D’ailleurs "nègre de merde " atteint désormais des sommets dans la hit parade de l'injure les plus utilisée en Italie ; Il est suivie de près par "sale juif"; stable : le débonnaire "arabe terroriste"; chute : l'ancien "cul terreux(même s’il reste en tête au Nord). Et, dans un pays où il n'y a même pas un mois, à Milan, un jeune de 9 ans (un italien mais de couleur) a été massacré à coup de barres de fer parce que soupçonné d'avoir volé un paquet de gâteaux, cela n'étonne pas (et peut -être ne suscite même plus l'indignation) que ces expressions soient utilisées par des officiers dans l'exercice de leurs fonctions.
Bonsu Emmanuel Foster, pendant qu'il raconte sa mésaventure aux cameras du siteRepubblica.it de Parme, il n'arrive pas à garder son oeil droit ouvert, encore gonflé par le passage à tabac. Mince, à peine au-dessus du mètre soixante , Emmanuel est un jeune immigré du Ghana de vingt-deux ans(précisons qu'il est régulier, au cas où cela intéresserait quelqu’un et si le fait d'être régulier ou irrégulier peut changer quelque chose à un épisode comme celui-ci). Lundi après-midi, peu après 18 heures, il allait à l'école (il fréquente un institut technique du soir). En avance sur le début des cours, après avoir déposé son cartable avec ses papiers à l'intérieur de la salle de classe, il décide de se balader dans le parc ex Eridania en face de l'institut. Il est 18h25. Emmanuel remarque derrière lui deux hommes qui parlent avec leurs portable et un troisième qui s'approche. Tout d'un coup, et sans s'identifier, dit le jeune homme, celui-ci lui bloque ses mains, rejoint par les deux autres qui l'encerclent. A ce moment Emmanuel se débat et commence à vouloir s'enfuir, ils le rattrapent et le jettent à terre. "Ils m'ont mis un pied sur la tête - dit-il- et il ont commencé à me frapper. Puis ils m'ont menotté, l'un d'entre eux m'a donné un coup de poing. Il dit qu'il l'on frappé avec des matraques " peut-être des bouteilles d'eau". Certainement ils lui ont fait mal. Le passage à tabac continue dans la voiture de service qui le transporte au siège des vigiles urbains. Les phrases racistes fusent : "Nègre", "Calme-toi nègre ». Une fois arrivées au siège de via del Taglio - Celui-là même où, à la mi-août, une prostituée nigérienne avait été abandonnée pendant des heures, évanouies dans sa cellule - les agents continuent leur "show" très personnel. Entre temps arrive la justification de l'arrestation : arrêté parce qu'il s’enfuyait. Etant donné que personne ne s'était identifié comme policier, il semble tout à fait légitime que le jeune homme ait eu peur et ait tenté de s'enfuir. Conduit en cellule, ils l'obligent à se déshabiller. Une fois totalement nu, ils le font "défiler hors et dans la cellule. "J’avais peur - dit il- ils voulaient m'obliger à signer des documents mais je m'y suis opposé. J'ai demandé d'appeler chez moi, ils m'ont dit que je ne pouvais pas si je ne signais pas d'abord. Il lui montrent un morceau de "shit», ils lui disent "nègre, nous l'avons trouvé dans ta poche" ; ils affirment que l'autre détenu dans la cellule a avoué sa complicité. Emmanuel insiste, il dit qu'il ne le connait même pas, puis il cède et signe les papiers. Il est environs 22 heures quand les agents appellent les parents du jeune homme. Son père Alex, ouvrier métallurgiste, est en Italie depuis 1995 ; vers 23 heures il arrive au commissariat avec son épouse. Dès qu'il voit son fils mal en point, il demande des explications aux policiers. "Il est tombé", répondent-ils. Le père furieux, demande à son fils s'ils l'ont frappé. "Il m'a juste répondu oui", dit-il. Puis ils le relâchent. A son père ils donnent enveloppe avec le procès-verbal avec la mention,"Emmanuel négre". Le jeune homme se rend aux urgences : on y constate un hématome et une blessure à la main. Il boite. Hier matin, Emmanuel se présente à la caserne des carabiniers pour porter plainte.
L'office national contre les discriminations a ouvert une enquête pour faire la lumière sur les faits. La Commune en diligente une en interne. La commandante des vigiles, Emma Monguidi, dément les accusations ; elle affirme que "deux agents ont également été blessés" ; des phrases racistes, on ne veut même pas en entendre parler. Le vaillant maire adjoint à la sécurité, Constantino Monteverdi, assure qu'il "ira jusqu'au bout". En attendant dans le doute, il parle d'une arrestation "plutôt mouvementée et qui a blessé deux agents" vraisemblablement " de la part du jeune homme. Vraisemblablement.

Article de Alessandro Braga pour Il Manifesto 1 octobre 2008 Traduit par L. A. pour Le grand Soir

mercredi 10 septembre 2008

Un vendredi de peur à bussolengo

Des roms passés à tabac par les carabiniers, un article d'Angela Mauro pour Liberazione

Un cauchemar. Giorgio Campos, 18 ans en décembre, né à Côme, d’origine rom et résident régulier à Brescia est encore sous lechoc. Pour lui et pour sa famille, la journée de vendredi dernier devait être celle d’une tranquille sortie pour “aller visiter des parents qui viventaux alentours de Brescia”. Mais le déjeuner à Bussolengo, près de Vérone s’est transformé en cauchemar. Ils étaient dans une caravane: lui avec ses parents, Sonia et Angelo Campos, et les trois petits frères.Avec eux, deux autres caravanes: celle du frère ainé de Giorgio avec sa femme et deux enfants mineurs et la caravane de son oncle Christian Hudorovich avec sa compagne et ses trois enfants. Sur place aussi la caravane du cousin de Giorgio, Denis Rossetto. «Nous nous sommes arrêtés dans un parking public (piazzale Vittorio Veneto, ndr.) Pour manger quelque chose, nous avons eu à peine le temps de sortir une petite table que des vigiles sont arrivés - dit Giorgio – Ils nous ont demandé se nous allions repartir après le déjeuner, nous avons dit oui, que c’était notre intention, et les vigiles se sont éloignés gentiment». Mais vers 14 heures est arrivée une brigade de Carabiniers («un maréchal et un et un brigadier», continue le jeune homme) et, selon Giorgio l’enfer a commencé. «Ils ne nous ont même pas demande nos papiers – dit-il – à peine descendu de la voiture, le maréchal a dit qu’ils allaientnnous conduire à la caserne pour "nous passer à tabac comme les autres rom attrapés la semaine dernière, puis ce sera l’expulsion”. C’est ce qu’il a dit. Mon père et moi avons résisté en criant à l’aide. Eux ont sorti les matraques et ont commencé à nous frapper et à nous insulter.” Une avalanche de coups jusqu’à ce que le père de Giorgio réussisse à se dégager et à s’enfuir. “Je l’ai suivi, déjà menotté. Denis nous rejoins et nous avons sauté dans sa caravane». Une autre brigade de carabiniers les a arrêté à Caselle di Sommacampagna, dans les environs. «Sur place est arrivé en tout trois brigades - continue Giorgio – En nous menaçant avec un pistolet ils nous ont fait monter chacun dans une voiture, après nous avoir de nouveau passé à tabac ils nous ont emmené à la caserne de Bussolengo». Là se trouvaient déjà Sonia Campos, son fils de 15 ans Michele, Christian et sa compagne. «Ils ont décidé de laisser mes petits frères, Marco et Johnny seuls dans la caravane, mais seulement après les avoir frappés: le premier a eu deux dents cassés...». Dans la caserne “l’enfer” raconté tant par Giorgio que dans les plaintes présentées hier à la magistrature “dure jusqu’à cinq heures de l’après-midi». A l’arrivée”, «ils nous ont fait allonger par terre et nous ont piétiné. Mais le pire est arrivé après, quand ils nous ont emmenés dans les cellules du sous-sol. Il y avait trois cellules, moi j’étais avec mon frère Michele. Ils nous ont frappés, torturés en nous plongeant la tête dans des bassines d’eau. Ils étaient trois dont deux en uniforme qui se disaient "fiers d’être racistes". A tour de rôle mon frère et moi avons été emmené dans une salle d’eau ou ils nous ont dénudés : tandis que l’un frappait, l’autre filmait la scène avec son téléphone. Après ils ont baissé leurs pantalons en ils rigolaient ...». Puis vient le transfert à la caserne de Peschiera del Garda (sauf pour Christian et sa compagne qui ont été relâchés) pour la prise des empreintes. La bas aussi, “insultes, menaces, coups, la scène du bain qui se répète avec les mêmes personnes, cette fois-là ils se sont moqués de nous et ils nous ont demandé de leurs faire de fellations... », dit encore Giorgio. Peu avant 20 heure, lui et son frère ont été relâchés. Ses parents et son cousin Denis sont resté en prison. Le procès en comparution immédiate devait avoir lieu samedi dernier mais il a été renvoyé au 16 septembre. L'accusation: résistance à officier et, pour Sonia, tentative de vol du pistolet du policier. Oui, parce que dans le procès-verbal des carabiniers il est écrit que la mère de Giorgio a essayé de voler son pistolet au «maréchal Carusone», après l’intervention de la brigade à piazzale Vittorio Veneto a Bussolengo. «Le holster était déjà ouvert et le pistolet est tombé... maintenant ils essayent d’accuser ma mère..», c’est la version de Giorgio. De toute façon ce n’est pas la seule incohérence entre les plaintes des victimes – qui ont été admises aux urgences de Desenzano del Garda - et le procès verbal des militaires – qui insistent sur l’attitude “ de défi” de Angelo Campos et des autres «lâches agresseurs ». L'Association de Brescia "Nevo Gipen" et l'institut de culture tzigane "Sucar drom" de Mantoue sont en train de s’occuper de ce cas. «J’espère que la magistrature fera toute la lumière sur des faits qui constituent l’un des actes de racisme les plus graves commis en Italie, comme le confirment les plaintes des victimes - dit Carlo Berini de "Sucar drom" - Un épisode comparable aux tortures de la caserne de Bolzaneto pendant le G8 de Gênes en 2001.

difesa costituzione

Vicenza, 1 settembre 2008

Quest’anno la Costituzione della nostra Repubblica “compie” sessant’anni. Alcuni, soprattutto a sinistra, sentono la necessità che essa venga attuata, studiata, almeno conosciuta. I comunisti sono tra questi. Altri, invece, vorrebbero stravolgerla. Dicono che bisognerebbe “adeguarla ai tempi”. Vorrebbero apportare sostanziali modifiche con un obiettivo ben preciso: cancellare dalla nostra Costituzione quei valori di libertà, solidarietà e uguaglianza e quei diritti universali al lavoro, alla casa, alla salute, all’istruzione che ne sono le fondamenta. Consideriamo alcuni fatti. Si grida all’emergenza sicurezza e, invece di applicare le leggi e i principi costituzionali, si tagliano i finanziamenti alle forze dell’ordine e si manda l’esercito nelle città. Invece di perseguire il giusto processo e la certezza della pena la destra propone di sospendere migliaia processi. Sempre per questioni di sicurezza si discriminano e si schedano persone perché “straniere” o appartenenti a una particolare etnia. Si sfruttano i casi delle intercettazioni telefoniche e si propongono leggi e decreti che di fatto limitano la libertà di stampa e le indagini della Magistratura. Non solo, il ministro Alfano propone che l’elezione dei membri del CSM, da parte di magistrati e Capo dello Stato, avvenga scegliendo i nomi in una lista di candidati estratti a sorte. Si approva una legge che concede l’impunità assoluta al Presidente del Consiglio e alle altre tre più alte cariche dello Stato. Si votano norme che tolgono alcuni diritti ai lavoratori precari che hanno subito torti o discriminazioni nel lavoro, di fatto rendendoli cittadini diversi dagli altri. E così via, limando e cancellando i diritti costituzionali, un po’ alla volta, senza rumore, “pacatamente”, senza che nessuno se ne accorga. Si cerca che questa “necessità” di cambiare la Costituzione diventi un’esigenza condivisa dalla maggioranza dei cittadini. Poco importa che questi conoscano i reali obiettivi di questa manovra. Ma una notiziola, nascosta tra tante altre, ci sembra significativa di cosa sta succedendo e ci allarma. Sul Corriere del Veneto del 28 agosto scorso, vengono riportate alcune dichiarazioni di Tommaso Cacciari, nipote del sindaco di Venezia. Ebbene, il Cacciari nipote (definito “giovane di punta dei no-global veneziani”), contesta allo zio la proposta, giusta e lodevole, di dedicare il nuovo ponte di Venezia (attualmente definito “di Calatrava”) alla Costituzione e piazzale Roma a Silvio Trentin, giurista antifascista e partigiano, un vero e proprio padre della patria. Il Cacciari nipote afferma che queste sono “reminiscenze novecentesche” e parla di “prevaricazione centralista di Roma”. Dice che al posto di Trentin sarebbe “meglio un nome che richiami il nostro territorio”. Sulla Costituzione, poi, il Cacciari nipote raggiunge il culmine affermando che “da una parte la Costituzione è carta straccia; dall’altra è una foto falsata della società italiana” e che “la nostra Magna Carta uscì da alchimie politiche”. Il tutto riportato sotto il titoletto “Dalla sinistra”. Vorremmo, per quanto ci riguarda, dire che quanto afferma il Cacciari nipote non rappresenta la sinistra in nulla. Noi comunisti riteniamo che tali affermazioni siano emblematiche del profondo degrado democratico e culturale che sta vivendo il nostro paese. Si legge in esse quella decisione falsamente “moderna” di aggiornare le proprie convinzioni a quella che si crede essere “la volontà della gente”. Sono affermazioni assimilabili a quelle di chi, come la Lega e la destra in genere, vuole delegittimare la carta Costituzionale e sostituire il principio della solidarietà con quelli dell’egoismo e dell’individualismo. Per quanto concerne poi l’idea che la Costituzione sia mero frutto di alchimie politiche, vorremmo ricordare dove e con chi nacque realmente la nostra Costituzione. La Costituzione nacque dagli scioperi operai del 43, dalla Resistenza. La Costituzione venne costruita con la lotta e il sacrificio di tanti giovani e meno giovani che si opposero al fascismo nelle città, nelle campagne, nelle montagne. Noi vogliamo mantenere viva la memoria di cosa è successo nel novecento, di come è nato il fascismo, di come è arrivato al potere. Vogliamo ricordare come sono state costruite le leggi razziali, in maniera strisciante facendo in modo che, una volta imposte, fossero accettate come “cosa normale” dalla maggioranza degli italiani ormai non più cittadini ma sudditi. La memoria è necessaria per evitare il ritorno di quel tragico passato. Per questo vogliamo ricordare che il 6 settembre ricorre l’anniversario della fucilazione di Fiorenzo Mario Costalunga (Argiuna). Argiuna era un giovane maestro, un partigiano comunista che combatté nelle montagne del vicentino contro la dittatura fascista e l’occupazione nazista. Fu incarcerato e torturato. Una volta libero, tornò a combattere in montagna, dove fu catturato e fucilato. Oggi Fiorenzo Costalunga è dimenticato dai più. Noi vogliamo ricordare la sua volontà di far guerra alla guerra “per lottare domani con le armi solari dell’intelligenza e del lavoro”. Una volontà di lotta che non mira ad ottenere qualche beneficio personale ma che ha come obiettivo il raggiungimento di una società di liberi ed uguali. Proprio quella società che è descritta dalla Costituzione. Noi vogliamo ricordare che, se la nostra Costituzione è bella e attuale è perché persone come Argiuna hanno saputo progettare il futuro di noi tutti e non hanno mai chinato la testa combattendo la barbarie e la paura fino alle estreme conseguenze. La nostra Costituzione non può essere modificata, deve solo essere attuata. Questo è un compito per il quale val bene spendere la propria esistenza.

Partito dei Comunisti Italiani – Federazione provinciale di Vicenza – il segr. Giorgio Langella Partito della Rifondazione Comunista – Federazione provinciale di Vicenza – il segr. Ezio Lovato