jeudi 4 décembre 2008

La commission culture du COMITES


Il existe au sein du COMITES, une commission culture jeunesse et sport à laquelle vous pouvez écrire directement à l'adresse suivante afin de faire part de vos propositions ou de vos demandes :


commissionecultura.comitesparigi@yahoo.fr

Vous pouvez également assister aux réunions de la commission culture.

dimanche 26 octobre 2008

Firma per Roberto Saviano


Roberto Saviano è minacciato di morte dalla camorra, per aver denunciato le sue azioni criminali in un libro - "Gomorra" - tradotto e letto in tutto il mondo. E' minacciata la sua libertà, la sua autonomia di scrittore, la possibilità di incontrare la sua famiglia, di avere una vita sociale, di prendere parte alla vita pubblica, di muoversi nel suo Paese. Un giovane scrittore, colpevole di aver indagato il crimine organizzato svelando le sue tecniche e la sua struttura, è costretto a una vita clandestina, nascosta, mentre i capi della camorra dal carcere continuano a inviare messaggi di morte, intimandogli di non scrivere sul suo giornale, "Repubblica", e di tacere.
Lo Stato deve fare ogni sforzo per proteggerlo e per sconfiggere la camorra. Ma il caso Saviano non è soltanto un problema di polizia. E' un problema di democrazia. La libertà nella sicurezza di Saviano riguarda noi tutti, come cittadini.
Con questa firma vogliamo farcene carico, impegnando noi stessi mentre chiamiamo lo Stato alla sua responsabilità, perché è intollerabile che tutto questo possa accadere in Europa e nel 2008.


dimanche 5 octobre 2008

Tabassé et marqué

Traîné, arrêté, passé à tabac ; puis dénudé et humilié une fois arrivée au siège de la police municipale. Dépossédé aussi de ses droits, comme celui de passer un coup de téléphone chez lui. Et même dénigré: une fois relâché, sur l'enveloppe qui contenait le procès- verbal des charges qui lui étaient adressées (une enveloppe officielle de l a Commune de Parme, avec l'emblème de la ville) pas de nom ni de prénom mais la mention "Emmanuel, nègre", comme si la couleur de sa peau n'était pas un fait naturel mais un honte. D’ailleurs "nègre de merde " atteint désormais des sommets dans la hit parade de l'injure les plus utilisée en Italie ; Il est suivie de près par "sale juif"; stable : le débonnaire "arabe terroriste"; chute : l'ancien "cul terreux(même s’il reste en tête au Nord). Et, dans un pays où il n'y a même pas un mois, à Milan, un jeune de 9 ans (un italien mais de couleur) a été massacré à coup de barres de fer parce que soupçonné d'avoir volé un paquet de gâteaux, cela n'étonne pas (et peut -être ne suscite même plus l'indignation) que ces expressions soient utilisées par des officiers dans l'exercice de leurs fonctions.
Bonsu Emmanuel Foster, pendant qu'il raconte sa mésaventure aux cameras du siteRepubblica.it de Parme, il n'arrive pas à garder son oeil droit ouvert, encore gonflé par le passage à tabac. Mince, à peine au-dessus du mètre soixante , Emmanuel est un jeune immigré du Ghana de vingt-deux ans(précisons qu'il est régulier, au cas où cela intéresserait quelqu’un et si le fait d'être régulier ou irrégulier peut changer quelque chose à un épisode comme celui-ci). Lundi après-midi, peu après 18 heures, il allait à l'école (il fréquente un institut technique du soir). En avance sur le début des cours, après avoir déposé son cartable avec ses papiers à l'intérieur de la salle de classe, il décide de se balader dans le parc ex Eridania en face de l'institut. Il est 18h25. Emmanuel remarque derrière lui deux hommes qui parlent avec leurs portable et un troisième qui s'approche. Tout d'un coup, et sans s'identifier, dit le jeune homme, celui-ci lui bloque ses mains, rejoint par les deux autres qui l'encerclent. A ce moment Emmanuel se débat et commence à vouloir s'enfuir, ils le rattrapent et le jettent à terre. "Ils m'ont mis un pied sur la tête - dit-il- et il ont commencé à me frapper. Puis ils m'ont menotté, l'un d'entre eux m'a donné un coup de poing. Il dit qu'il l'on frappé avec des matraques " peut-être des bouteilles d'eau". Certainement ils lui ont fait mal. Le passage à tabac continue dans la voiture de service qui le transporte au siège des vigiles urbains. Les phrases racistes fusent : "Nègre", "Calme-toi nègre ». Une fois arrivées au siège de via del Taglio - Celui-là même où, à la mi-août, une prostituée nigérienne avait été abandonnée pendant des heures, évanouies dans sa cellule - les agents continuent leur "show" très personnel. Entre temps arrive la justification de l'arrestation : arrêté parce qu'il s’enfuyait. Etant donné que personne ne s'était identifié comme policier, il semble tout à fait légitime que le jeune homme ait eu peur et ait tenté de s'enfuir. Conduit en cellule, ils l'obligent à se déshabiller. Une fois totalement nu, ils le font "défiler hors et dans la cellule. "J’avais peur - dit il- ils voulaient m'obliger à signer des documents mais je m'y suis opposé. J'ai demandé d'appeler chez moi, ils m'ont dit que je ne pouvais pas si je ne signais pas d'abord. Il lui montrent un morceau de "shit», ils lui disent "nègre, nous l'avons trouvé dans ta poche" ; ils affirment que l'autre détenu dans la cellule a avoué sa complicité. Emmanuel insiste, il dit qu'il ne le connait même pas, puis il cède et signe les papiers. Il est environs 22 heures quand les agents appellent les parents du jeune homme. Son père Alex, ouvrier métallurgiste, est en Italie depuis 1995 ; vers 23 heures il arrive au commissariat avec son épouse. Dès qu'il voit son fils mal en point, il demande des explications aux policiers. "Il est tombé", répondent-ils. Le père furieux, demande à son fils s'ils l'ont frappé. "Il m'a juste répondu oui", dit-il. Puis ils le relâchent. A son père ils donnent enveloppe avec le procès-verbal avec la mention,"Emmanuel négre". Le jeune homme se rend aux urgences : on y constate un hématome et une blessure à la main. Il boite. Hier matin, Emmanuel se présente à la caserne des carabiniers pour porter plainte.
L'office national contre les discriminations a ouvert une enquête pour faire la lumière sur les faits. La Commune en diligente une en interne. La commandante des vigiles, Emma Monguidi, dément les accusations ; elle affirme que "deux agents ont également été blessés" ; des phrases racistes, on ne veut même pas en entendre parler. Le vaillant maire adjoint à la sécurité, Constantino Monteverdi, assure qu'il "ira jusqu'au bout". En attendant dans le doute, il parle d'une arrestation "plutôt mouvementée et qui a blessé deux agents" vraisemblablement " de la part du jeune homme. Vraisemblablement.

Article de Alessandro Braga pour Il Manifesto 1 octobre 2008 Traduit par L. A. pour Le grand Soir

mercredi 10 septembre 2008

Un vendredi de peur à bussolengo

Des roms passés à tabac par les carabiniers, un article d'Angela Mauro pour Liberazione

Un cauchemar. Giorgio Campos, 18 ans en décembre, né à Côme, d’origine rom et résident régulier à Brescia est encore sous lechoc. Pour lui et pour sa famille, la journée de vendredi dernier devait être celle d’une tranquille sortie pour “aller visiter des parents qui viventaux alentours de Brescia”. Mais le déjeuner à Bussolengo, près de Vérone s’est transformé en cauchemar. Ils étaient dans une caravane: lui avec ses parents, Sonia et Angelo Campos, et les trois petits frères.Avec eux, deux autres caravanes: celle du frère ainé de Giorgio avec sa femme et deux enfants mineurs et la caravane de son oncle Christian Hudorovich avec sa compagne et ses trois enfants. Sur place aussi la caravane du cousin de Giorgio, Denis Rossetto. «Nous nous sommes arrêtés dans un parking public (piazzale Vittorio Veneto, ndr.) Pour manger quelque chose, nous avons eu à peine le temps de sortir une petite table que des vigiles sont arrivés - dit Giorgio – Ils nous ont demandé se nous allions repartir après le déjeuner, nous avons dit oui, que c’était notre intention, et les vigiles se sont éloignés gentiment». Mais vers 14 heures est arrivée une brigade de Carabiniers («un maréchal et un et un brigadier», continue le jeune homme) et, selon Giorgio l’enfer a commencé. «Ils ne nous ont même pas demande nos papiers – dit-il – à peine descendu de la voiture, le maréchal a dit qu’ils allaientnnous conduire à la caserne pour "nous passer à tabac comme les autres rom attrapés la semaine dernière, puis ce sera l’expulsion”. C’est ce qu’il a dit. Mon père et moi avons résisté en criant à l’aide. Eux ont sorti les matraques et ont commencé à nous frapper et à nous insulter.” Une avalanche de coups jusqu’à ce que le père de Giorgio réussisse à se dégager et à s’enfuir. “Je l’ai suivi, déjà menotté. Denis nous rejoins et nous avons sauté dans sa caravane». Une autre brigade de carabiniers les a arrêté à Caselle di Sommacampagna, dans les environs. «Sur place est arrivé en tout trois brigades - continue Giorgio – En nous menaçant avec un pistolet ils nous ont fait monter chacun dans une voiture, après nous avoir de nouveau passé à tabac ils nous ont emmené à la caserne de Bussolengo». Là se trouvaient déjà Sonia Campos, son fils de 15 ans Michele, Christian et sa compagne. «Ils ont décidé de laisser mes petits frères, Marco et Johnny seuls dans la caravane, mais seulement après les avoir frappés: le premier a eu deux dents cassés...». Dans la caserne “l’enfer” raconté tant par Giorgio que dans les plaintes présentées hier à la magistrature “dure jusqu’à cinq heures de l’après-midi». A l’arrivée”, «ils nous ont fait allonger par terre et nous ont piétiné. Mais le pire est arrivé après, quand ils nous ont emmenés dans les cellules du sous-sol. Il y avait trois cellules, moi j’étais avec mon frère Michele. Ils nous ont frappés, torturés en nous plongeant la tête dans des bassines d’eau. Ils étaient trois dont deux en uniforme qui se disaient "fiers d’être racistes". A tour de rôle mon frère et moi avons été emmené dans une salle d’eau ou ils nous ont dénudés : tandis que l’un frappait, l’autre filmait la scène avec son téléphone. Après ils ont baissé leurs pantalons en ils rigolaient ...». Puis vient le transfert à la caserne de Peschiera del Garda (sauf pour Christian et sa compagne qui ont été relâchés) pour la prise des empreintes. La bas aussi, “insultes, menaces, coups, la scène du bain qui se répète avec les mêmes personnes, cette fois-là ils se sont moqués de nous et ils nous ont demandé de leurs faire de fellations... », dit encore Giorgio. Peu avant 20 heure, lui et son frère ont été relâchés. Ses parents et son cousin Denis sont resté en prison. Le procès en comparution immédiate devait avoir lieu samedi dernier mais il a été renvoyé au 16 septembre. L'accusation: résistance à officier et, pour Sonia, tentative de vol du pistolet du policier. Oui, parce que dans le procès-verbal des carabiniers il est écrit que la mère de Giorgio a essayé de voler son pistolet au «maréchal Carusone», après l’intervention de la brigade à piazzale Vittorio Veneto a Bussolengo. «Le holster était déjà ouvert et le pistolet est tombé... maintenant ils essayent d’accuser ma mère..», c’est la version de Giorgio. De toute façon ce n’est pas la seule incohérence entre les plaintes des victimes – qui ont été admises aux urgences de Desenzano del Garda - et le procès verbal des militaires – qui insistent sur l’attitude “ de défi” de Angelo Campos et des autres «lâches agresseurs ». L'Association de Brescia "Nevo Gipen" et l'institut de culture tzigane "Sucar drom" de Mantoue sont en train de s’occuper de ce cas. «J’espère que la magistrature fera toute la lumière sur des faits qui constituent l’un des actes de racisme les plus graves commis en Italie, comme le confirment les plaintes des victimes - dit Carlo Berini de "Sucar drom" - Un épisode comparable aux tortures de la caserne de Bolzaneto pendant le G8 de Gênes en 2001.

difesa costituzione

Vicenza, 1 settembre 2008

Quest’anno la Costituzione della nostra Repubblica “compie” sessant’anni. Alcuni, soprattutto a sinistra, sentono la necessità che essa venga attuata, studiata, almeno conosciuta. I comunisti sono tra questi. Altri, invece, vorrebbero stravolgerla. Dicono che bisognerebbe “adeguarla ai tempi”. Vorrebbero apportare sostanziali modifiche con un obiettivo ben preciso: cancellare dalla nostra Costituzione quei valori di libertà, solidarietà e uguaglianza e quei diritti universali al lavoro, alla casa, alla salute, all’istruzione che ne sono le fondamenta. Consideriamo alcuni fatti. Si grida all’emergenza sicurezza e, invece di applicare le leggi e i principi costituzionali, si tagliano i finanziamenti alle forze dell’ordine e si manda l’esercito nelle città. Invece di perseguire il giusto processo e la certezza della pena la destra propone di sospendere migliaia processi. Sempre per questioni di sicurezza si discriminano e si schedano persone perché “straniere” o appartenenti a una particolare etnia. Si sfruttano i casi delle intercettazioni telefoniche e si propongono leggi e decreti che di fatto limitano la libertà di stampa e le indagini della Magistratura. Non solo, il ministro Alfano propone che l’elezione dei membri del CSM, da parte di magistrati e Capo dello Stato, avvenga scegliendo i nomi in una lista di candidati estratti a sorte. Si approva una legge che concede l’impunità assoluta al Presidente del Consiglio e alle altre tre più alte cariche dello Stato. Si votano norme che tolgono alcuni diritti ai lavoratori precari che hanno subito torti o discriminazioni nel lavoro, di fatto rendendoli cittadini diversi dagli altri. E così via, limando e cancellando i diritti costituzionali, un po’ alla volta, senza rumore, “pacatamente”, senza che nessuno se ne accorga. Si cerca che questa “necessità” di cambiare la Costituzione diventi un’esigenza condivisa dalla maggioranza dei cittadini. Poco importa che questi conoscano i reali obiettivi di questa manovra. Ma una notiziola, nascosta tra tante altre, ci sembra significativa di cosa sta succedendo e ci allarma. Sul Corriere del Veneto del 28 agosto scorso, vengono riportate alcune dichiarazioni di Tommaso Cacciari, nipote del sindaco di Venezia. Ebbene, il Cacciari nipote (definito “giovane di punta dei no-global veneziani”), contesta allo zio la proposta, giusta e lodevole, di dedicare il nuovo ponte di Venezia (attualmente definito “di Calatrava”) alla Costituzione e piazzale Roma a Silvio Trentin, giurista antifascista e partigiano, un vero e proprio padre della patria. Il Cacciari nipote afferma che queste sono “reminiscenze novecentesche” e parla di “prevaricazione centralista di Roma”. Dice che al posto di Trentin sarebbe “meglio un nome che richiami il nostro territorio”. Sulla Costituzione, poi, il Cacciari nipote raggiunge il culmine affermando che “da una parte la Costituzione è carta straccia; dall’altra è una foto falsata della società italiana” e che “la nostra Magna Carta uscì da alchimie politiche”. Il tutto riportato sotto il titoletto “Dalla sinistra”. Vorremmo, per quanto ci riguarda, dire che quanto afferma il Cacciari nipote non rappresenta la sinistra in nulla. Noi comunisti riteniamo che tali affermazioni siano emblematiche del profondo degrado democratico e culturale che sta vivendo il nostro paese. Si legge in esse quella decisione falsamente “moderna” di aggiornare le proprie convinzioni a quella che si crede essere “la volontà della gente”. Sono affermazioni assimilabili a quelle di chi, come la Lega e la destra in genere, vuole delegittimare la carta Costituzionale e sostituire il principio della solidarietà con quelli dell’egoismo e dell’individualismo. Per quanto concerne poi l’idea che la Costituzione sia mero frutto di alchimie politiche, vorremmo ricordare dove e con chi nacque realmente la nostra Costituzione. La Costituzione nacque dagli scioperi operai del 43, dalla Resistenza. La Costituzione venne costruita con la lotta e il sacrificio di tanti giovani e meno giovani che si opposero al fascismo nelle città, nelle campagne, nelle montagne. Noi vogliamo mantenere viva la memoria di cosa è successo nel novecento, di come è nato il fascismo, di come è arrivato al potere. Vogliamo ricordare come sono state costruite le leggi razziali, in maniera strisciante facendo in modo che, una volta imposte, fossero accettate come “cosa normale” dalla maggioranza degli italiani ormai non più cittadini ma sudditi. La memoria è necessaria per evitare il ritorno di quel tragico passato. Per questo vogliamo ricordare che il 6 settembre ricorre l’anniversario della fucilazione di Fiorenzo Mario Costalunga (Argiuna). Argiuna era un giovane maestro, un partigiano comunista che combatté nelle montagne del vicentino contro la dittatura fascista e l’occupazione nazista. Fu incarcerato e torturato. Una volta libero, tornò a combattere in montagna, dove fu catturato e fucilato. Oggi Fiorenzo Costalunga è dimenticato dai più. Noi vogliamo ricordare la sua volontà di far guerra alla guerra “per lottare domani con le armi solari dell’intelligenza e del lavoro”. Una volontà di lotta che non mira ad ottenere qualche beneficio personale ma che ha come obiettivo il raggiungimento di una società di liberi ed uguali. Proprio quella società che è descritta dalla Costituzione. Noi vogliamo ricordare che, se la nostra Costituzione è bella e attuale è perché persone come Argiuna hanno saputo progettare il futuro di noi tutti e non hanno mai chinato la testa combattendo la barbarie e la paura fino alle estreme conseguenze. La nostra Costituzione non può essere modificata, deve solo essere attuata. Questo è un compito per il quale val bene spendere la propria esistenza.

Partito dei Comunisti Italiani – Federazione provinciale di Vicenza – il segr. Giorgio Langella Partito della Rifondazione Comunista – Federazione provinciale di Vicenza – il segr. Ezio Lovato

dimanche 31 août 2008

THYSSENKRUPP - IL FILM - LA FABBRICA DEI TEDESCHI

Film documentario che racconta, attraverso testimonianze e interviste la tragedia della ThyssenKrupp, nella quale persero la vita sette operai nella notte tra il 5 e il 6 dicembre 2007.
Nel prologo gli attori, Valeria Golino, Monica Guerritore, Luca Lionello, Silvio Orlando, Rosalia Porcaro, Vincenzo Russo e Giuseppe Zeno impersonano i parenti delle vittime e rievocano gli ultimi momenti di semplice quotidianità prima della tragedia.
Il documentariosi compone della narrazione dei testimoni, di quello che successe quella notte e nelle settimane precedenti e dei racconti dei protagonisti sui terribili giorni seguenti.

samedi 30 août 2008

Campagna di Solidarietà a Dante De Angelis.

http://firmiamo.it/campagnadisolidarietaperdantedeangelis

Le FS hanno licenziato il macchinista/RLS
Dante De Angelis. L'aver esercitato il diritto di critica ed il ruolo di scrupoloso RLS è costato, ancora una volta, il posto di lavoro a Dante De Angelis, macchinista in forza al deposito locomotive di Roma S. Lorenzo. Con questo atto la Società vorrebbe chiudere la bocca ad un delegato che ha osato mettere in evidenza le possibili lacune, ammesse anche dallo stesso AD Moretti, che hanno determinato lo spezzamento di due Eurostar nell'arco di 10 giorni. Con questa azione, che segue quella degli 8 licenziamenti di Genova ai danni di operai che avevano già terminato l'attività di manutenzione programmata il gruppo dirigente delle FS spa apre uno scontro senza precedenti contro i lavoratori delle FS, ai quali si chiede di tacere anche quando, nel ruolo di RLS, hanno l'obbligo di segnalare ogni possibile elemento di rischio che possa pregiudicare la sicurezza dei lavoratori, dei treni e dei cittadini che ogni giorno li usano con fiducia.
Dopo le abbuffate di ipocrisia (precedenti la stesura del Testo Unico) che lo volevano al centro di un sistema virtuoso tendente al progressivo miglioramento delle condizioni di sicurezza nei luoghi di lavoro, il ruolo del RLS, col licenziamento di Dante De Angelis, torna a essere quello delle origini: scomodo e, quindi, da ridurre al minimo, al silenzio. In più, Dante è stato licenziato perchè ha posto al servizio della collettività, dei cittadini-viaggiatori, la propria esperienza, una sorta di garanzia che, per qualità del servizio ferroviario, si potesse contare soprattutto sui diretti artefici: i ferrovieri stessi.
Per questo abbiamo tutti il dovere di rispondere in modo adeguato a questa sfida, richiedendo il reintegro immediato di Dante De Angelis.

licienciement de Dante De Angelis

Pour soutenir Dante de angelis : http://firmiamo.it/campagnadisolidarietaperdantedeangelis

« Viré, avec la police, j’espère que ça n’est pas par vengeance »

LORIS CAMPETTI

Dante De Angelis, cheminot. Et un peu plus : il est la conscience critique, le fleuron du mouvement qui se bat pour la sécurité sur les trains – pour ceux qui y travaillent, ceux qui y voyagent, pour les ouvriers qui sont le long des lignes de chemin de fer, souvent salariés d’entreprises de sous-traitance où ce qui compte avant tout est d’avoir des coûts de travail les plus bas possibles. Bref, Dante est un Rappresentante lavoratori per la sicurezza (Rls) (Représentant des travailleurs pour la sécurité), la seule sécurité qui ne fait pas la une, sauf le jour où on compte les morts. Le jour de Ferragosto (le 15 août, une date quasi sacrée chez les Italiens, NdT), il a été licencié des Ferrovie di stato (l’entreprise équivalente à la Sncf en France, Ndt), motif : le fait d’avoir dénigré l’entreprise. Sa faute ? Avoir soutenu publiquement que derrière les accidents continuels des ruptures de trains italiens, en commençant par l’Etr500 qui est la bannière de notre système ferroviaire, il pourrait y avoir un problème d’usure : « Si la gaffe (crochet) se brise ça veut dire que le contrôle et la manutention laissent à désirer ». Dante collabore depuis longtemps au manifesto, et c’est grâce à sa disponibilité que nous avons pu raconter les dynamiques d’accidents graves, les problèmes d’organisation du travail, et de sécurité, les assemblées des cheminots. Dont certaines organisées justement par lui pour soutenir notre journal dans sa dernière (avant-dernière) (en été 2006, NdT) crise économique.

Dante, comment as-tu appris ton licenciement ?

De la pire manière : hier (le 15 août, Ndr) je me suis rendu au travail au siège du Bureau de la manutention Alta Velocità (Grande vitesse), à San Lorenzo, à Rome, pour prendre la conduite de l’Etr Roma-Rimini. J’avais demandé un jour de congé mais on ne me l’avait pas donné, « pour raisons de service ». Au lieu du train, on m’a remis la lettre de licenciement. J’ai un peu résisté à prendre en main cette mesure incroyable, alors ils ont appelé la police. Oui, j’ai été licencié avec l’intervention de la police. C’est après seulement que j’ai découvert que le 14 août j’avais reçu à la maison une lettre dans laquelle on m’informait que je devais aller retirer un courrier. Mais ce jour là je n’étais pas chez moi, si bien que je ne l’ai trouvée qu’aujourd’hui.

Comment s’est fait ton licenciement ?

Le 14 juillet, il y avait eu une rupture sur un train à Milan, ça avait été un accident très dangereux qui aurait pu provoquer une tragédie. En tant qu’Assemblée des délégués des cheminots (dont font partie les Rls inscrits à divers syndicats, Cgil, Orsa –l’organisation de Dante- Cub et Fest Ferrovie, NdR) on avait donné l’information, moi j’ai avancé certains doutes sur les systèmes de contrôle et sur la manutention des trains, et on avait envoyé notre préoccupation formalisée dans une lettre à l’administrateur délégué Moretti et au ministre des transports Mattioli. A cause de ça, je suis accusé d’avoir violé les codes, éthique, civil, pénal. Sauf que quelques jours après seulement, le 22 juillet, et toujours à Milan, un autre train s’est cassé, et Moretti lui même, répondant à une journaliste, a admis l’existence de quelques problèmes sur les Etr500. Malgré ça, le lancement d’une procédure à mon égard s’est transformé en licenciement sans préavis.

Evidemment Dante De Angelis est perçu dans l’entreprise non pas comme une personne ressource pour définir et remédier aux problèmes mais comme un problème, une gêne dont il faut se débarrasser. Face aux critiques sur la sécurité de notre système ferroviaire, la société répond par la répression sur l’initiative de son administrateur délégué, qui est arrivé aux Ferrovie directement du sommet de la Cgil (équivalent de la Cgt en Italie…, NdT).

Je ne voudrais pas que mon licenciement soit un acte de vengeance, de représailles. Peut-être parce que, avec d’autres collègues, j’ai fait opposition au classement d’une affaire, qui aurait sauvé Moretti et deux autres dirigeants des Ferrovie, Elia et Paganelli, d’une accusation d’homicide involontaire pour la drame de Crevalcuore (une collision entre deux trains en janvier 2005, qui a provoqué 17 morts et 80 blessés, NDR). Le juge avait accepté notre thèse et bientôt, le 23 septembre, va avoir lieu la première audience du procès avec interrogation de Moretti en tant qu’imputé. J’ai peur qu’il y ait un lien entre cette affaire et mon licenciement ».

Bien sûr cette affaire, ouverte par les Ferrovie pour « faute grave » – et ce n’est pas la première aux détriments de Dante- n’est qu’un début. Nous attendons de voir tous les syndicats au complet aux côtés de De Angelis. Et tous ceux qui ont à cœur les droits et la sécurité de ceux qui travaillent et de ceux qui voyagent.

Edition de dimanche 17 août de il manifesto

http://www.ilmanifesto.it/Quotidiano-archivio/17-Agosto-2008/art21.html

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

La classe ouvrière va en enfer

L'ensemble des mesures politiques, économiques et sociales prises par l'actuel gouvernement Berlusconi constitue un véritable permis de tuer les ouvriers. Non, hélas ce n'est pas une provocation, car en effet, si l'on veut empêcher un crime on légifère, on prend des mesures de prévention et de sanction. On ne ferme pas les yeux, pour ensuite prendre des mesures pour blanchir les coupables. En Italie, au contraire, face au massacre quotidien dans le travail [1] (qu'en Italie on appelle des « morts blanches » ou encore, et plus justement, des « meurtres blancs ») le gouvernement Berlusconi a prévu des mesures qui annulent tout recours en justice contre la précarité. Face au « bilan de guerre » des morts quotidiennes au travail et sachant comment celles-ci résultent directement de la (...) La suite sur le site Le Grand Soir

mercredi 2 juillet 2008

«Et maintenant fichez-nous tous ! » Une campagne pour les roms

par Giacomo Russo Spena Dans Il Manifesto 29 juin 2008-06-29
Prélever les empreintes digitales des enfants rom? Inadmissible. Un acte raciste. Si cette mesure était mise en œuvre “nous fournirons aussi non empreintes” pour protester et montrer notre indignation. Le monde associatiatif se prépare à contester le ministre Maroni et son ordonnance qui vise «le recensement» des habitants des camps nomades, y compris les mineurs.
Il n’a fallu que quelques heures pour que l’appel de l'Aned, (Association Nationale des ex Déportes), rencontre un consensus immédiat. «Si vous fichez les roms et les tziganes, vous nous fichez aussi- lit-on – Les mesures du gouvernement rappellent les mesures racistes utilisées par les régimes nazi et fascistes du siècle dernier ». D’autres déclarations analogues circulent mais aucun n’avait eu autant d’écho. Celle-ci est en train de faire naître une campagne nationale. Sont très nombreux ceux qui sont en train de signer l’appel et qui disent être prêts à se mobiliser. L’objectif: donner un signal, afin de «réveiller les consciences». C’est Pupa Garribba, juive recensée en'38 par les régime mussolinien, qui explique le sens de l’initiative de l’Aned: «Le jour où le camp sera fiché nous avons l’intention de nous présenter sur place et de donner aussi nos empreintes digitales. Il suffit de connaitre à avance la date du recensement». Une mobilisation de masse et pacifique visant à soutenir les roms et à lancer un message à l'opinion publique. «Un appel juste et auquel que nous souscrirons», c’est le commentaire qui se répand dans le monde associatif. «C’est une façon d’essayer d’arrêter le racisme institutionnel», affirme Antigone qui pointe le «grave silence» du Parti Démocrate sur la question. Mais ne manquent pas ceux qui, tout en regardant avec sympathie la proposition de l’Aned préfèrent intervenir de’ façon différente “ en veillant quotidiennement à l’intérieur des campements” Comme l’association Caritas. Entre temps l'Arci prépare pour le 7 juillet une initiative dans deux lieux «de l’extermination et du racisme de masse» contre les juifs durant la IIème guerre mondiale: à Portico d'Ottavia (Rome) et sur le quai 21 de la gare ferroviaire de Milan. Sont prévus des spectacles et des débats et des tables pour recueillir les empreints digitales de tout le monde et qui seront ensuite envoyées au ministère de l’Intérieur. «Maroni en distinguent entre les bons et les méchants finit par frapper tout le monde, il est de mauvaise foi explique Miraglia de l'Arci – Désormais on a dépassé toutes les limites et rappeler les lois raciales (de Mussolini ndt) n’est pas excessif ». Des mots très durs qui trouvent l’approbation deRenzo Gattegna, président de l'Union des communautés juives (Ucei), qui tout en attaquant les choix du ministre préfère ne pas faire de comparaison avec le passé : «Il faut garder le sens des proportions». Les associations reste en tout cas compactes pour dire non à la mesure du gouvernement et sont prêtes à s’y opposer. Y compris en «donnant» leurs empreintes digitales
Traduit de l'Italien par L. A.

A feu et à sang - Roms, immigrants et ouvriers en Italie

"Nous étions au milieu des années 90 et Massimo d’Alema leader du PDS (Partito dei democratici di Sinistra) voulait que l’Italie devienne « un pays normal ». Mais les monceaux d’ordures qui brûlent dans les rues de Naples ne font pas un pays normal. Alors faut-il ce rite sacrificiel par le feu, incendier les camps des nomades, pour effacer la honte et la souillure ? Les napolitains des quartiers périphériques, les plus pauvres parmi les pauvres, sont abandonnés au milieu des ordures, traités comme des ordures. Livrés à la Camorra par un pouvoir politique qui s’acharne à construire des incinérateurs géants et polluants aux côtés des centres habités. C’est vrai » a affirmé M De Gennaro « l’incinération produit des déchets toxiques » Le « commissaire aux ordures » nommé par le gouvernement pour faire face à la crise a avoué ce que les habitants proches des décharges ne cessent de proclamer. Les maladies, notamment les cancers ont augmenté de façon préoccupante à proximité des décharges contestées. Mais qui se soucie de la santé de ces habitants des quartiers populaires, déjà accablés par le taux de chômage le plus élevé de la péninsule ? Les beaux quartiers du Vomero, de Posillipo ne sont étrangement pas envahis par les ordures alors, pourquoi s’en préoccuper ?
Explosions de violence à Naples et à Rome
C’est dans ce contexte tendu que le 15 mai , après qu’une jeune rom de 16 ans ait été soupçonnée de l’enlèvement d’un enfant, des habitants de Ponticelli (banlieue de Naples) se sont livrés à de véritables pogroms contre des camps nomades des environs. Quelques jours plus tard des évènements d’une grande violence ont touché toute la péninsule visant des nomades, des étrangers ou des sympathisants de gauche. Dans la seule ville de Rome une succession de violences néofascistes a sévi impunément : Le 24 mai un groupe d’hommes armés, visages masqués par des foulards à croix gammée, a fait irruption dans un quartier populaire de Rome et a saccagé magasins et devantures, frappé des immigrés du Bangladesh avec des barres de fer en hurlant des slogans racistes. Le soir même, à Rome toujours, le D.J d’une radio gay est passé à tabac. Deux jours plus tard des militants du groupe néonazi Forza Nuova attaquent deux militants de gauche avec des gourdins au sein de l‘université de Rome La Sapienza. Le 29 mai, un danseur albanais a été agresse et frappé par trois hommes qui avaient pénétrés dans son école de danse en le traitant « d’Albanais de merde ».
C’est l’horrible palmarès d’une semaine dans la capitale italienne. Le nouveau maire de Rome continue à minimiser et à parler d’actes isolés dépourvus de signification politique. Le même Gianni Alemanno vient de proposer de donner à une rue de la capitale le nom de Giorgio Almirante, fondateur du parti néofasciste MSI et ancien combattant de la RSI (République mussolinienne de Salo’). Il est évident que quelque chose de très grave se passe en Italie dont beaucoup ne mesurent pas l’ampleur. Le même Gianni Alemannno, qui avait fait campagne sur le thème de la sécurité a réussi un exploit : alors que voici deux mois l’ISTAT (Equivalent italien de l’INSEE) déclarait la capitale italienne comme une des villes les plus sûres d’Europe, depuis l’installation du nouveau maire la violence raciste et néofasciste est devenue incontrôlable.
Chronologie d’un désastre
Mais que c’est s’est-il donc passé et comment un pays qui a vécu l’émigration, le mépris et le racisme envers ses ressortissants peut-il tomber dans pareille sauvagerie ? Pour comprendre tout cela il est nécessaire de faire quelques retours en arrière. (...)"

Pour lire la suite de l'article "A feu et à sang - Roms, immigrants et ouvriers en Italie", TERRA-Ed., Coll. "Reflets", 2008 : http://terra.rezo.net/article701.html